Les Grenat sont passés par tous les états d’âme mercredi soir au Cornaredo.
C’est la frustration qui a primé tout d’abord. Elle s’est exprimée vis-à-vis du corps arbitral à Lugano et à Zurich dans les studios de la VAR. Cette frustration était légitime tant il semblait y avoir penalty pour les Grenat dans les dix premières minutes sur une main de Lavanchy dans les seize mètres, puis carton rouge quelques instants plus tard sur une agression de ce même Lavanchy sur Valls.
Lugano ouvre la marque sur une action de rupture après vingt minutes de jeu, puis c’est le sentiment d’impuissance qui a prédominé dans le camp grenat. Meilleure équipe, et de loin, sur le terrain, le Servette FC s’est montré incapable de mettre le rythme nécessaire dans les trente derniers mètres pour mettre en difficulté Baumann. Propre à la construction, précis dans les transitions, le jeu servettien manque de tranchant une fois arrivé aux abords de la surface adverse. Malgré cela, les hommes d’Alain Geiger ont réussi à se procurer quelques belles occasions dans cette rencontre. On pense aux essais d’Imeri, Mendy et Sasso en première mi-temps ou sur la possibilité de Kone à l’heure de jeu.
Dans les dix dernières minutes, c’est l’espoir qui a animé tout le onze grenat. L’espoir d’arracher une égalisation et, pourquoi pas, les trois points. Cet espoir s’est manifesté à la 87e lorsque le Servette FC se voit offrir un penalty pour un coude levé sur le visage de Stevanovic dans la surface. Schalk tente sa chance mais voit son tir dévié du bout des pieds par Baumann. Les Genevois sont abattus et alors que l’on se dirige vers la fin de la rencontre, Valls dévie une frappe qui arrive dans les pieds de ce même Schalk seul au deuxième poteau. Cette fois, la Bombe de Breda ne se fait pas prier et ajuste le cadre. 1-1, c’est totalement mérité pour une équipe servettienne qui aura passé la quasi-totalité de la rencontre dans le camp adverse.
Place désormais à un déplacement à Berne pour y affronter les champions de Suisse ce dimanche.